Vous avez obtenu des bonnes notes à l’école, vous avez excellé au collège et vous avez obtenu un diplôme universitaire ?
Il n’y a aucun doute sur vos capacités académiques, et vous avez clairement été privilégié par la nature à bien des égards. Mais intelligent ? Êtes-vous vraiment sûr de cela?
Être parmi les meilleurs à l’école est signe d’une méthodologie synaptique en adéquation avec l’enseignement scolaire, mais il y a un pont à franchir entre la culture et l’intelligence.
1. Aller plus en profondeur
« Tout imbécile peut savoir. Le but est de comprendre. »- Albert Einstein
Il y a souvent une énorme différence entre le fait de savoir quelque chose et de la comprendre plus en détail. Vous savez peut-être que la combinaison du X chimique avec le produit chimique Y, produit un résultat plutôt explosif, mais cette connaissance n’est pas la même si vous allez plus loin dans l’observation de ce mélange détonnant. Savoir et comprendre va de pair pour beaucoup mais cela n’est pas totalement vrai dans la pratique.
Le savoir est superficiel; Il s’appuie fortement sur l’observation et la mémoire. La compréhension exige quelque chose de plus profond: Une nature curieuse qui cherche à expliquer le pourquoi ou le comment.
C’est pourquoi une partie intégrante de la compréhension, convoque les esprits vraiment intelligents, les invitant à suivre ses indices pour l’intégrer véritablement à sa pensée.
Nous vivrions toujours dans des grottes si nos ancêtres n’avaient pas exploré et élargi leurs capacités en suivant leur nature curieuse.
2. Comprendre le contexte
Un fait est inutile lorsqu’il est isolé. Jusqu’à ce que vous puissiez expliquer comment « ce fait » se rapporte à de nombreux autres sujets allant beaucoup plus loin, votre intelligence reste limitée.
Je pourrais vous dire que l’acidification des océans affecte la capacité des coraux à se former. Une observation logique, soit, mais pas très utile lorsqu’elle est prise isolément. Jusqu’à ce que vous vous intéressiez plus largement au contexte et expliquiez comment cela affecte les écosystèmes complexes et diversifiés qui dépendent de ces coraux, ce fait isolé signifie peu.
Les personnes intelligentes sont plus conscientes de la façon dont une information unique englobe des perspectives plus larges. Elles comprennent la relation entre les choses; Ou si elles ne le font pas, essaient de l’assimiler.
3. La perspective émotionnelle
Il y a beaucoup de gens qui peuvent argumenter et défendre leur point de vue contre un opposant. Malgré cela, il est préférable de céder du terrain afin de désamorcer une situation qui débouche à un cul-de-sac.
Les personnes vraiment intelligentes peuvent reconnaître ces interactions négatives et agir en conséquence.
Mais pourquoi cela importe-t-il, vous demandez-vous peut-être ? Eh bien, cela résulte de l’interaction entre la connaissance et l’émotion. Le mot clé ici est l’équilibre. Lorsque votre état intérieur est équilibré, vous êtes en mesure d’utiliser vos connaissances pour le meilleur. Lorsque vous êtes envahi par l’émotion, la connaissance laisse place à l’arrogance et à l’entêtement: des traits que beaucoup considèrent comme négatifs.
Dans un débat amical, la personne vraiment intelligente sera capable de ressentir les tensions croissantes et d’aplanir les choses de manière diplomatique. En l’absence de cette conscience émotionnelle, un débat peut rapidement dégénérer dans un échange animé qui ne sert à aucun des partis.
4. Une bonne dose de compréhension
L’acuité émotionnelle mentionnée ci-dessus joue un autre rôle dans l’intelligence – elle permet à une personne de considérer l’impact de ses actions sur les autres. Appelez-la en empathie, appelez-la la théorie de l’esprit, appelez-la comme vous le souhaitez, mais cette capacité à comprendre comment ses actions influencent le monde extérieur n’est pas quelque chose que vous apprendrez par la culture basique.
Cet aspect de l’intelligence est plus naturel, plus inné que la connaissance pure. Il demande à l’individu de se mettre dans la peau de l’autre et de le comprendre.
5. Mise en action
Les intelligents « culturels » ont du mal à franchir le cap de la mise en pratique dans la véritable vie. La théorie pure domine, en occultant les actions dans la monde réel.
Ils n’ont ni l’ambition ni la détermination à tracer leur propre chemin avec la connaissance acquise dans les livres.
Leur facilité à absorber et se rappeler les informations ne peut compenser leur déficit à les mettre véritablement en œuvre.
6. Vous ne savez rien
Cette idée pointe du doigt la dernière pièce du puzzle de l’intelligence réelle. Vous voyez, l’intelligence connaît ses propres limites et, par conséquent, affirmer à juste titre que vous êtes intelligent, doit également vous disposer à admettre que vous ne connaissez rien du tout.
L’intelligence émotionnelle comme vous le voyez, n’est pas l’apanage des plus cultivés, elle s’appuie sur le bon sens, un regard aiguisé et d’une bonne compréhension du monde qui nous entoure.
Apprendre est sans doute la plus belle chose après l’amour mais, le sens critique, le scepticisme, la remise en question, l’empathie et l’envie d’aller toujours plus en profondeur, ne doit jamais vous faire oublier que l’on apprend en observant. C’est un travail solitaire qui ne doit pas être mis dans les mains d’un autre, et ce, même si celui-ci semble avoir les clefs que vous ne possédez pas.